Les perles de larmes coulant sur les plaines de l'âme, de sa douce peau de soie s'écrase la rage telle une vague se brisant sur le récif. La douce caresse du vent sous ses prunelles humide. Ses yeux balayant le paysage crépusculaire, son visage n'avait jamais été aussi clair par la douce lumière lunaire. Sa colère était aussi puissante que l'eau de la mer frôlant ses pieds ensevelis dans le sable froid et humide.
Une trahison de l'amour, déchéance du cœur dominant cette pauvre petite chose d'une rage grandissante. Amour, un dévouement menteur dans l'art des manipulateurs. L'amour de la mort, si grande dont son cœur tressaillait à chaque pas qu'elle faisait vers son funeste destin. L'eau escaladait son corps de plus en plus, les souvenirs pernicieux noyait son cerveau malade de cet amour faux qui noyait également son corps tailladé.
Son âme entière entra dans les profondeurs de l'eau, ses cheveux noirs flottaient à la surface telle des algues noirâtre. La masse sombre de son crâne incarnait les tentacules d'une créature abyssale.
Quel silence... Plus que quelques minutes avant le sommeil, plus que quelques minutes pour dormir sous les draps de la mer, sentir le souffle de Poséidon, transpercé l'épiderme de la vie amère.
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