The Giver, Lois Lowry

🌫 Bonjour, bonjour 🌫

Je reviens vers vous (eh oui, déjà!) Pour vous présenter le 2e livre de mon cocktail Cold Moscow, à savoir un roman de SF. Je me suis procuré The Giver il y a 2 ans et il était enfin temps de le lire.

#SummerCocktailChallenge2020

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Résumé

Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n’existent pas. Les inégalités n’existent pas. La désobéissance et la révolte n’existent pas. L’harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le comité des sages. Les personnes trop âgées, ainsi que les nouveaux-nés inaptes sont "élargis", personne ne sait exactement ce que cela veut dire. Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir : c’est le dépositaire de la mémoire. Lui seul sait comment était le monde, des générations plus tôt. Dans quelques jours, Jonas aura douze ans. Au cours d’une grande cérémonie, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté. Jonas ne sait pas encore qu’il est unique. Un destin extraordinaire l’attend. Un destin qui peut le détruire.

Avis

J’avais déjà vu l’adaptation cinématographique de ce roman à sa sortie en 2014, alors je savais un peu à quoi m’attendre en l’ouvrant.

J’ai globalement apprécié ma lecture, car le principe de l’histoire est plutôt novateur, dans l’idée que The Giver a été publié pour la première fois en 1993. Le concept de l’effacement a été réemployé par la suite dans la littérature SF, mais ça reste l’un des pionniers du genre.

Le récit est bien construit et nous présente clairement le monde restreint dans lequel l’histoire se déroule. C’est beaucoup plus détaillé que ce que l’on trouve dans le film, ce qui permet de mieux expliquer certains principes comme les unités familiales, les médicaments et l’effacement. Certains de ces concepts sont compréhensibles dans le film, bien entendu, mais leur fonctionnement prête parfois à confusion ou a été partiellement modifié dans l’adaptation.

Comme j’ai lu ce livre en anglais, je peux difficilement parler de la plume traduite de l’auteur. Dans la version originale, le style est simple sans être sec. Le ton du récit reste assez factuel. A vrai dire, la plupart des éléments sentimentaux que l’on trouve dans le film ont été ajoutés par les scénaristes. Il ne faut donc pas s’attendre à de grandes effusions ! Cela ne rend pas le récit impersonnel, mais il manque parfois de piquant. Le eur semble ainsi beaucoup trop gentil à mon goût (il faut croire que je suis sadique) et la fin du roman ne fait ressentir aucun stress, ce qui est dommage au vu des circonstances.

En somme, c’est un bon roman de SF au concept original qui vous fera er un très bon moment. Au age, je vous conseille aussi le film de 2014 qui m’avait beaucoup plu.

Note : 🌫🌫🌫🌫 / 5

Récapitulatif

SPOILER

J’ai une question pour ceux qui auraient lu le livre ou vu le film : avez-vous compris comment sont liées les scènes de la luge, à savoir le souvenir et la scène finale ? Quand on lit le livre, dans la dernière scène, Jonas semble savoir des choses qui nous sont cachées, comme s’il avait un pressentiment ou savait que la maison serait là. Je connais le symbolisme « LUGE = entrer dans un nouveau monde », mais je ne comprends pas pourquoi la scène de fin fait ressembler le « souvenir » à une prédiction. Si quelqu’un sait, je suis toute ouïe !