L’histoire au départ est assez simple. Je dois rencontrer pour la première fois mon futur beau-père. « Bonjour monsieur, enchanté de vous rencontrer. », répétait un jeune homme devant l’entrée d’une immense demeure.
Mais alors que j’étais arrivé devant chez lui ma fiancé m’avait appelé pour me dire qu’elle était en retard. Elle était en retard de quarante cinq minutes. Rien de bien méchant, non ? Mais son père je ne l’ai jamais rencontré, je ne sais même pas à quoi il ressemble. Tout ce que je sais de lui c’est qu’il est immensément fortuné, puissant, influent et d’après ce que j’ai compris pas très sain d’esprit. « Will, c’est bien ça ? », retentit une voix. Il s’agissait de son père. Un homme blanc, les cheveux et la barbe grisonnante, les yeux clairs. La carrure en V et vêtu d’un sombre costume. « C’est plaisant de pouvoir enfin mettre un visage sur le petit ami de ma fille. », ajouta-t-il.
« Enchanté monsieur… euh, d’ailleurs elle a un peu de retard. », disait Wil. « Quarante-cinq minutes… en effet. », rétorqua le beau-père du tac au tac. « Aller, entrer à l’intérieur nous ferons connaissance. », ajoutait-il. « Euh… je préfère attendre ici parce que… », Wil se fit couper, le beau-père l’interrompit sur un ton ferme. « Entrer à l’intérieur. »
Une fois à l’intérieur, Wil irait l’entrée. Le beau-père lui présenta Leonardo, son majeur d’homme. Celui-ci l’accueillit en lui serrant la main, le regardant droit dans les yeux. Leonardo… le majeur d’homme. Si il n’est pas le personnage le plus loquace de cette histoire, il est sans aucun doute l’uns des plus effrayant. « Wil… », disait-il en le regardant dans les yeux. Un peu gêné, Wil répondit : « Oui… Wil, le fiancé. », le majeur d’homme le fixa quelques instants avant de lui souhaiter bonne chance. À côté, le beau-père se préparait un cigare.
« Oh j’oubliais… je vous pris de m’exc par avance, il se peut que des résidus de plâtre viennent à tomber sur vos vêtements pendant que nous rejoignions le salon. Nous faisons des travaux sur le plafond du couloir principal, j’ai bien peur que du plâtre, ne tache vos vêtements. Pour cela, mettez cette veste. » prévenait le beau-père tandis que Leonardo l’aidait à mettre la veste. « Et cette casquette. », Leonardo lui mis la casquette en soufflant à Wil que son patron était un maniaque. Ainsi, les trois hommes se dirigèrent jusqu’au salon.
« Vous savez Wil il y’a quelques mois j’ai chargé Leonardo, mon bras droit depuis des dizaines d’années d’enquêter sur vous. Il sait donc probablement tout de vous. Il est très doué dans ce domaine. A l’heure actuelle, il est possible qu’il vous connais mieux que votre propre mère. Il sait sur ce que vous faites de vos journées, de vos soirées, ce que vous avez l’habitude de manger ou de boire. Il sait si vous avez une cicatrice sur le genou et si oui, il sait comment vous l’avez faite… », ils èrent à côté d’une chambre ou un ouvrier bossait sur le plafond. Ils le saluèrent d’un hochement de tête. « Il sait à quel jeu vidéo vous aimez jouez, il connais vos pires habitudes, vos pires vices, il sait si vous trompez ma fille. Ou si vous êtes même susceptible de lui faire du mal. », l’homme s’installa sur son fauteuil, Wil s’installa en face tandis que Leonardo restait debout. Celui-ci s’en alla chercher le thé. Wil l’observait. Une certaine méfiance se lisait dans son regard. La douce et harmonieuse mélodie d’un piano s’entendait dans la pièce à côté. « Il a connaissance de vos plus profond secret… mais rassurez-vous moi je ne sais rien de tout cela. Je ne vous connais pas, je ne connais que votre prénom, Wil. Leonardo a l’interdiction formelle de me dévoiler la moindre information. Du moins… avant la fin de ces quarante-cinq minutes. », le beau-père mis la main sur un document posé sur la table.
« Thé ou café ? », l’interrogation de Leonardo sortit Wil d’un moment de réflexion. « Non merci. », rétorqua le jeune homme. « J’aime les jeux, les défis, les énigmes, remporter la partie dans les règles de l’art, sans tricher. Et aujourd’hui, je vais tenter de résoudre votre mystère, qui êtes-vous vraiment ? Êtes-vous à la hauteur de ma fille ? Êtes-vous un homme ? Ou méritez-vous d’être jeté ? », Leonardo vint servir le thé à son patron. Il voulut lui ajouter un sucre. « Non jamais de sucre. », déclarait le beau-père à son majeur d’homme. Ce détail attisa l’attention de Wil. Il fixait longuement la brève interaction entrez patron et employé. « À la fin du jeu, dans quarante-cinq minutes, si vous avez réussi mes épreuves je reconnaîtrais que vous êtes l’homme de la situation et je brulerais le dossier sans même l’avoir ouvert. J’ai une confiance aveugle en mon propre jugement… hélas si vous échouez, je me fierais à l’avis que Leonardo à sur vous. Puis, j’aviserais. », il tendis le dossier à Wil. Le jeune homme la saisit. Il l’ouvrit. En effet, cet homme n’avait pas menti. L’enveloppe à l’intérieure du dossier demeurait fermée. Cet homme semblait être un joueur honnête.
« Voici ma première question… », une femme fit irruption dans la pièce. Vêtue d’un tailleur, les bruits de ses talons résonnaient dans la pièce. « Excusez-moi. », Leonardo dévia son regard sur elle. « Oui Maria ? », remisait-il. « C’est un appel de Lilia. », Leonardo pris l’appel. Lilia lui demanda si elle pouvait avoir son père à l’appareil mais Leonardo lui annonça qu’il demeurait occupé. Elle prévenait alors pour son retard et l’arrivée de son fiancé. Leonardo acquiesça et fit comme si Wil n’était pas encore arrivée… le jeune homme déglutit. Pourquoi cachaient-ils le fait que son fiancé est déjà arrivé à la maison ? Leonardo raccrocha et redonna le téléphone à Maria qui s’en alla.
« Prêt ? », annonça le beau-père sans transition. Il le fixait l’air grave. « Que voulez-vous de ma fille ? », quémanda-t-il. Après un léger moment d’hésitation, Wil a rétorqua : « Monsieur je suis amoureux de votre fille. », le beau-père émis un léger ricanement. Il s’adossa sur le canapé et croisa les jambes. « J’ai bien peur que… », il se fit interrompre par Wil. « Je ne parle pas à vous. Je parle à son père. », déclara Wil en levant légèrement la voix. Stupéfait, l’homme se retourna, portant son regard vers la porte d’entrée du salon. Un nouvel homme y entra. Il était vêtu d’un costume bleu très soigné. Sa carrure figurait également imposante mais surtout, son imposante cicatrice à l’œil gauche attirait le regard. Il était borgne et avait un œil de verre dont la lentille arborait une teinte néon, d’un violet étincelant. « Mais comment vous avez fait ? », demanda l’homme assis sur le canapé, il semblait confus mais arborait un léger sourire. Wil esquissait un léger rictus à son tour.
« Je n’avais pas de doute sur Leonardo car Lilia avait reconnut sa voix. Mais si Leonardo avait bel et bien était votre majeur d’homme depuis plus d’une décennie, il aurait su que vous ne mettez jamais de sucre dans votre café. », l’homme nouvellement arrivé glissa un pot de vin au faux beau-père et celui-ci s’éclipsa. La première chose qu’il demanda fut : « Vous l’avez regardez ? », Wil affichait une expression témoignant son état de confusion. Il froncé les sourcils, l’air perplexe. « Est-ce qu’il l’a regardé ? », reformula-t-il en s’adressant à Leonardo. Celui-ci hocha la tête.
« Ahh ! Mais qu’est-ce que vous faites ?! », l’ambiance avait changé. Leonardo venait de fermement plaqué WIl contre un mur. Il plaça une arme de poing sur sa tempe. Le beau-père se tenait à quelques mètres, il observait par la fenêtre, refermant les rideaux. « Vous venez chez-moi pour probablement demander la main de ma fille et vous osez fantasmez sur ma gouvernante ?! », s’insurgea l’homme. Il parlait de Maria qui était venu avant. Wil protesta et remettait ce jugement en cause en s’agitant un petit peu mais Leonardo la maîtrisa. « Vous mentez ! Vous trichez ! Alors que je vous ai donnez une chance de pouvoir parlez d’homme à homme, je n’ai guère lu le contenu du dossier pour vous laissez gagnez ma confiance et vous osez me mentir ouvertement. Je suis censé dire à Leonardo de vous mettre une balle dans la tête maintenant. », affirmait-il l’air grave. Wil déglutit. « C’est votre deuxième jeu c’est ça ? V-vous pouvez pas me tuer c’est impossible. Comment l’expliqueriez-vous à Lilia ? », Le beau-père souffla du nez et eut un léger rictus qui tordait son expression faciale habituellement renfrognée. « Mais comment Lilia le saurait, elle ne sait même pas que vous êtes déjà arrivé. »
« Mais vos domestiques m’ont vus entrer. », ajouta Wil, essayant de s’immiscer dans la moindre faille pour s’extirper de cette situation. « Si vous voyez brièvement un homme avec une veste bleue qui ressemble plutôt à une blouse ainsi qu’une casquette bleue, accompagné d’une boîte à outil, qu’est-ce vous supposeriez inévitablement ? », l’homme marqua une pause, il se gratta le front. « Il est l’électricien qu’ils m’ont crus entendre appeler ce matin. À tous les coups, et Wil, le fiancé de ma famille, je ne l’ai jamais rencontré. À part nous trois presque personnes ne sait que vous êtes ici. Mais peut-être que Wil n’arrivera jamais… et qu’on retrouvera non loin d’ici son cadavre tragiquement assassiné par les junkies du coin pendant qu’il attendait dans le quartier que sa fiancée arrive dans le but de rencontrer son charmant père pour la première fois… pauvre Wil. », déblatérait-il en montant le ton. Wil déglutit une nouvelle fois, ses mains étaient moites et peu à peu, la situation lui échappait… « Nous avons jouer, vous avez trichez et vous avez perdu ! », le beau-père en remis une couche. « Leonardo… », soufflait le beau-père, annonçant à son bras droit d’achever cette intercalation. Le majeur d’homme retira la sûreté de son arme, visant Wil avec un visage imible. Le jeune homme se débattait comme il le pouvait mais il était complètement neutralisé. Il s’insurgeait mais rien à faire…
« Vous êtes un mauvais joueur, c’était déloyal ! », déclara le jeune homme amené dans ses derniers retranchements. « Quoi ? », le beau-père semblait atteint par cette remarque. Wil s’immisça donc dans la brèche. « Si vous jouez au échec ces quelqu’un qui ne connaît pas les règles vous ne pouvez pas l’accusez d’avoir trichez. », disait Wil. « Mais vous m’avez menti. », rétorqua le beau père. « Mais comme n’importe qui dans ce genre de situation et vous le savez très bien. C’est ce qui vous a fait gagner. », un bon joueur restait un bon joueur… minimiser sa victoire et vous pouvez être sûr qu’un bon joueur voudra recommencer la partie.
L’homme ria. Le menton fièrement levé, il disait : « Et vous pensez pouvoir gagnez ? », l’air confiant, aucune faiblesse ne se dégageait de sa posture jusqu’à son expression faciale. « Je pense que… je pense que… je ne suis pas parfait et que cette enveloppe contient un dossier sur un homme qui n’est pas parfait… mais Lilia m’aime et je l’aime, je ferais n’importe quoi pour elle et vous trouverez rien dans ce dossier qui prouverait le contraire. », émis Wil l’air déterminé. Le beau père lui tourna le dos, il s’apprêtait à sortir de la pièce. « Très bien… on va voir si vous êtes prêt à faire n’importe quoi pour elle. Leonardo, lâche-le. », déclara le beau-père. « Mais monsieur… », soufflait le majeur d’homme. « Leonardo. », insista le beau-père. Finalement, le majeur d’homme se rétracta et releva le viseur de son arme vers le plafond, lâchant Wil par extension. Son regard n’exprimait que l’aversion qu’il portait envers Wil. « C’est ma fille, c’est ma partie, ne trichez pas. »
Les trois hommes se dirigèrent alors dans une autre pièce. Wil ne savait pas réellement laquelle, il se contentait de suivre les deux hommes. Il irait l’architecture des lieux. Des statues, de belles peintures, des objets très avancées technologiquements, des robots servants. « Lilia… elle ne vous a jamais parlez de moi ? », demandait le beau-père. « Très rarement. J’ai d’ailleurs longtemps cru que son. Père était… mort. », répondit Wil. Le beau-père souffla du nez, un léger rictus apparut. « La dernière fois qu’elle m’a vu c’était il y’a vingt ans, à la mort de sa mère. », précisa-t-il.
« Euh, ou est-ce qu’on va ? », s’interrogeait Wil l’air perplexe. « Nous allons vérifier si vous êtes réellement un homme. », Leonardo ouvrit une porte, qui donna sur des escaliers descendants. Le beau-père les pris en premier. Leonardo incita Wil à avancer, le jeune homme le fit avec une once de méfiance. Il regarda derrière lui, Leonardo refermait derrière eux. La tension était palpable. Wil se demandait qu’est-ce qui allait se er. Sur le trajet, dans un recoin, le jeune homme aperçut un tableau de Sofra Techze, une artiste phénoménale. Une arme, des rouleaux de scotch et une paire de gants étaient entreposés à côté du tableau… Wil analysait le tout et émis un commentaire : « C’est un tableau de Sofra Techze, un authentique ? Ça a dû coûter une fortune… »,
« Vous êtes amateur d’art ? », il esquissa un sourire et ria doucement. « Cette forme d’art est voué a disparaître de toute manière. Enfin bon… là n’est pas le sujet. « Vous savez sûrement que j’ai repris avec ma fille il y’a deux semaines. », Wil hocha la tête, en effet. Le beau-père se gratte le front. « La seule raison pour laquelle je vous laisse une seconde chance c’est parce que ma fille m’a dit que vous aviez tenté de vous battre avec lui… je vous en suis reconnaissant. », annonçait le beau-père en regardant Wil dans les yeux.
Mais de qui ou quoi parlaient-ils ? De l’ex petit ami de Lilia qui l’a battait. Cet ignoble personnage c’était fait attraper par le beau-père de cette dernière alors qu’il célébrait son achat d’un tableau resplendissant, celui de Sofra Tcheze . Le beau-père s’était introduit dans luxueux domicile, élimina froidement le garde du corps et kidnappa l’ex de sa fille pour l’enfermer dans la cave. Il masquera le meurtre du garde du corps en faisant er cela pour un cambriolage, s’emparant du tableur de Sofra Tcheze que le jeune homme venait d’acquérir. Wil allait devoir prouver à son beau-père qu’il était réellement un homme.
« Maintenant il va falloir finir le travail. », annonçait le beau-père alors que Leonardo ouvrit une énième porte. Les trois firent irruption dans la cave où se trouvait l’ex petit ami violent de Lilia, Maxime. « Wil je vous présente Maxime l’ex copain de ma fille qui l’a battait, Maxime je vous présente Wil, l’actuel copain de ma fille, même si vous vous êtes déjà rencontrés. », La fureur envahit immédiatement Wil qui lui décocha un crochet au visage. La rage déclenchée par la simple vision de l’homme qui avait fait du mal à la femme qu’il aimait. Mais était-ce aussi la détermination, de prouver à son beau-père qu’il était un homme ? Avait-il bien compris qu’il s’agissait d’un mélange des deux ? », Leonardo lui tendit une arme. Arme que Wil pris. Jusqu’à où devrait-il aller… pour mériter son estime ?
Wil se souvint alors… d’une conversation avec son meilleur ami : « J’arrête… ces jeux, j’arrête tout. », avait-il dit. Son ami riait doucement. « Ça y est, monsieur est amoureux et soudainement il veut devenir quelqu’un de bien ? »
« Mais… cette fille est parfaite. Quelle genre de fille parfaite voudrait faire sa vie avec un voleur ? », s’interrogea Wil. Son ami répondit rapidement en inversant les rôles. « Quel genre de voleur voudrait faire sa vie avec une fille parfaite ? », ses mots étirèrent un sourire sur ses lèvres. Wil fit non de la tête. « Si elle le découvre ça sera fini alors j’arrête. »
« Je ne te crois pas… on volez des pièces avant même de savoir les compter. T’as du le remarquer toi aussi, plus t’es stressé plus t’as envie de volé, plus t’es heureux plus t’as envie de voler. C’est notre drogue. Si t’essayes d’arrêter je peux t’assurer que tu vas te mettre à voler des trucs sans même t’en rendre compte. Et là tu ne pourras plus retenir ta chérie. », expliqua-t-il. « On a toujours le choix… alors j’arrête. », avait dit Wil.
« Il lui mettait son poing dans la bouche pour qu’elle se taise alors je lui ai coupé la langue… allez-y ! Vengez ma fille. », déclarait solennellement le beau-père. Le jeune homme avait en joug Maxime. Mais… il n’avait guère le cran de tirer. « C’est encore un test c’est ça ? J’en suis sûr qu’il n’est même pas chargé ou alors qu’il est chargé à blanc. Vous voulez juste vérifiez que je suis capable d’appuyer sur la détente… je le suis. », proclamait Wil. « Ce n’est guère une question de courage mais d’honneur. Cet homme à tenter de tuer Lilia ! », précisait le beau-père avec une once d’agressivité dans la voix. « Mais si j’appuie sur la détente vous direz que je suis un assassin dangereux pour Lilia et si je n’appuie pas vous direz que je suis un lâche ! Il n’y a aucune issue. », s’insurgeait le jeune homme. « Appuyez sur la détente Wil ! », le beau-père haussa le ton plus gravement, instaurant une plus grande pression dans l’esprit de Wil. « Appuyez sur la détente ! », Wil tira finalement, mettant fin à la vie de Maxime d’une balle dans le torse. Suintant et le souffle court, Wil se retira de la pièce, escorté par Leonardo ce qui lui permis de voler les clés de cette même cave, discrètement sans que le majeur d’homme ne s’en rende compte.
Dans la salle de bain, Maria Sanchez, la gouvernante le rejoignit. Évidemment, elle était envoyé par le beau-père dans le but de le séduire et de voir si il était réceptif. Sa beauté n’avait d’égale que sa naïveté. « Vous avez l’air stressé, peut-être qu’un bain pourrait vous détendre. », disait la jeune femme en faisant couler un bain pour le jeune homme. De l’autre côté, le beau-père et le majeur d’homme les observaient à travers une caméra. Les bruits de l’eau couvrait la conversation des deux. Quelque chose se tramait. « Bien… donnez-moi une bonne raison de ne pas dire à mon patron que vous avez volez les clés. », annonçait-elle avec grâce. Wil semblait confus, il voyait bien que Maria jouait un double jeu. Cependant, il restait calme. Le jeune homme observait les détails, il se rendit compte de l’eau qui coulait, avait-elle fait cela pour masquer le bruit, sans doute que oui… il en déduisit qu’il y’avait des caméras. Maria jouait bien un double jeu. « Alors… donnez-moi une seule bonne raison de ne pas dire à votre boss que vous portez un micro ? », cette information étonna la jeune femme qui tressaillit. Wil l’avait remarqué depuis le début, dès là seconde où il l’avait vu dans le salon. La jeune femme s’approcha de lui et lui caressa l’épaule. « Pourquoi cela ? », demanda Wil en gardant son calme. « Une enquête sur une affaire d’enlèvement dont mon patron est le suspect. Ils m’ont forcé… je porte simplement ce micro pour une seule journée, je ne suis pas une traître. Ne lui dites rien, s’il vous plaît. », expliquait-elle. Wil ferma alors le robinet. « J’attend juste ma fiancée, c’est tout ce qui m’importe… ma fiancée. », avouait Wil en ayant au préalable fermé les robinets pour être entendu. « Bien, alors ne faites rien d’autre que l’attendre. », conclut Maria en s’éclipsant de la salle de bain. Elle croisa alors son patron. Celui-ci lui demanda si il était quelqu’un de confiance. Maria lui répondit que oui, Wil était un homme de confiance et qu’il devait s’entretenir seul à seul avec ce dernier. Le beau-père faisait confiance au jugement de sa gouvernante, il ordonna alors à Leonardo de le laisser seul à seul avec lui.
Les deux hommes se retrouvèrent autour d’une table luxueuse, face à face. Wil s’installa. Le beau-père arrivait pour s’installer. « Wil, vous connaissez sans doute les différents signes qui trahissent le mensonge. Tel que le langage corporel, la respiration, les mouvements oculaires inhabituels, les mouvements compulsives etc… et bien maintenant que vous avez ce dont je suis capable ces mêmes symptômes seraient exacerbés chez vous, si jamais vous me mentez à l’une des questions que je vais vous poser. », Wil ne romput guère le visuel. Il affrontera cet homme pour la main de Lilia. « Avez-vous déjà tenter ou fait de faire du mal à ma fille ? Avez-vous déjà été tenté de tromper ma fille ? Seriez-vous capable de l’abandonner ? », Wil répondit non à toutes les questions. Cependant, il rebondit sur la dernière : « Elle ne sera pas abandonné par moi monsieur. Je ne pense pas qu’elle survivrait à un nouvel abandon. », le beau-père semblait confus, il souffla : « Un nouvel ? », Wil rétorqua : « Vous. »
Le beau-père déglutit discrètement. Il acquiesça. « Vous dites la vérité. Vous avez appuyez sur la détente. Je dois ettre que je suis étonné, vous êtes un homme, alors parlons d’homme à homme. Dites-moi sincèrement Wil, devrais-je ouvrir l’enveloppe et lire l’enquête qu’à fait Leonardo sur vous. », demanda l’homme sur un ton grave. Wil avala sa salive. « Je suis orphelin, je n’ai jamais eu de parents. Ma seule famille était mon meilleur ami et je ferais n’importe quoi pour les gens que j’aime. Je suis kleptomane, je n’arrive pas a m’empêcher de voler des choses… que ce soit de valeur ou non. Si vous devriez regardez mon dossier ? Je pense que oui. Est-ce que vous devriez me faire confiance aveuglément ? Je pense que non. Mais devriez-vous faire confiance à votre fille ? Oui. », conclut-il avec sincérité. Maria les interrompit une nouvelle fois pour annoncer à son patron que les cuisiniers allaient s’en aller et que Lilia arrivait dans dix minutes. « Je vais les raccompagner moi-même à la porte… j’arrive tout de suite. »
Wil se souvint alors, de sa dernière conversation avec son meilleur ami… « Bon aller j’arrête aussi. J’ai plus aucun intérêt de le faire seul. Mais à une condition, ne foire pas tout avec ta fille parfaite là. », Annonçait son ami avec un rictus sur les lèvres. « Aucune chance, tu peux me faire confiance l’ami. », disait Wil alors qu’il se releva. « Mais… tu veux pas qu’on en fasse un petit dernier ? », Wil se mis à rire. « Orhhh, t’es chiant. », son ami insistait. « Aller quoi, en plus t’es bien taillé, tu seras crédible en garde du corps. On va se faire un gros pactole ! »
De l’autre côté, le beau-père disait au revoir aux cuisiniers. Il en profita pour se concerter avec Leonardo. « Je l’aime bien… », déclarait le beau-père l’air certain. « Monsieur… je pense que le retour de votre fille vous a grandement perturbé. Je ne vous ai jamais vu si… », balbutiait le majeur d’homme l’air peu rassuré. « Quoi ? Naïf ? Surveille ton langue Leonardo. »
« Vous devriez lire le dossier que j’ai fais sur lui…. », ajouta le bras droit. « Et je lirais qu’il est un kleptomane, je sais. Il me l’a dit. », répondit le beau-père. Leonardo semblait confus. « Je ne savais pas qu’il était kleptomane. »
« Alors tu as mal fait ton travail. », argumenta le beau-père l’air sévère. « Monsieur voyons… vous savez que je suis le meilleur dans ce domaine. », essayait-il de se rassurer ou de rassurer son patron ? « Je me répète et tu sais que je déteste ça mais si tu ne savais pas qu’il était kleptomane alors tu n’as pas bien fait ton travail. », en terminant sa phrase, l’attention de l’homme fut absorbé par une présence. Il s’agissait de Lilia… son visage, ses cheveux, ses yeux, tout lui rappelait sa femme, l’homme ne pouvait détourner son regard de sa fille qu’il trouvant sublime, l’émotion lui montait presque à la tête. Il voulait la prendre dans ses bras. « Papa, bonjour… je suis désolée on est en retard mais voila. Je te présente Wil, mon fiancé. », L’homme détourna le regard et vu celui qu’elle venait d’appeler Wil. Il se tenait à ses côtés. À ce moment là, tout se mélangeait dans sa tête. Le sang-froid de ce fameux Wil, le fait qu’il était serein lors des tests, tout son jeu d’acteur concernant Maxime.
« Allez-vous en j’ai quelque chose à régler. », pesta-t-il. « Mais papa… je suis désolée pour le... »
Allez-vous en. », grogna-t-il en interrompant la prise de parole de sa fille. « Je… je te présente mon père. », murmura la jeune femme l’air dépité avant de tourner les talons et s’en aller avec son fiancé. Le beau-père refermait la porte, presque tremblant de rage. Il se tourna vers Leonardo le visage renfrogné. « Tu le savais et tu ne me l’as pas dis. », s’adressait-il à son majeur d’homme. « Monsieur vous aviez établi des règles, vous savez comment vous êtes avec les règles. », répondit le majeur d’homme. Contenant sa rage, le beau-père demanda : « Pourquoi est-il là ? »
« Vous m’avez dit qu’il était kleptomane, la façon qu’il avait de regarder le tableau. Je pense qu’il est venu le voler. », mettait-il en évidence. Le beau-père ne pouvait plus contenir sa rage. Il maugréait. Il braqua son regard empli de rage vers Leonardo. « Tu le savais et tu ne me l’as pas dis… va dans le grenier, et restes y trois jours !! », beuglait-il. Il pris l’arme de son majeur d’homme et le laissa s’en aller.
Toute avait commencé ainsi. À peu près une heure avant tout cela, ce fameux Wil, le vrai fiancé de Lilia s’avançât vers un homme. « Eh, excuse-moi, tu n’aurais pas une cigarette ? »
« Désolé, je ne fume pas. », rétorqua ce jeune homme qui s’était introduit chez le père de Lilia. « Aller s’il te plaît, ça fais dix minutes que je cherche la demeure et mon téléphone viens de me lâcher. », insista-t-il afin d’obtenir l’empathie de l’homme. « On dirait que tu en as plus besoin que moi. », disait-il en esquissant un sourire tout en lui tendant la dernière cigarette de son paquet. Wil souria également en prenant la cigarette. « Oh que oui mon ami… je dois rencontrer mon beau-père, le propriétaire de la demeure que je n’ai jamais vu et qu’il ne m’a jamais vu, ne serais ce qu’en photo mais qui me déteste sûrement déjà. Et pour couronner le tout, avant que mon téléphone ne me lâche ma copine à juste le temps de me dire qu’elle sera en retard de quarante-cinq minutes. Je vais devoir le rencontrer tout seul. », expliquait-il à cet homme. L’homme semblait intéressé et attentif aux dires de Wil. Il hochait la tête. « Tu l’as bien mérité celle-là. Mais si tu cherches la demeure Erein c’est pas ici. Faut que t’ailles tout droit et que tu traverses tout le sentier, tu en as pour vingt minutes à pied. », indiquait à Wil. Ce dernier le remercia avant de se présenter à lui et s’en aller prendre le chemin que ce jeune homme lui avait indiqué.
Fou de rage et se sentant complètement trahi, le beau-père s’en alla retrouvé Maria. Il avait découvert la traîtrise. « Maria Maria… comment ai-je pu me tromper ainsi sur toi !? », s’insurgea l’homme. de dos, la jeune femme refermait les rideaux d’une chambre qu’elle était entrain de ranger. « Il vous l’a dis ? », demanda-t-elle… « il n’a rien dis je l’ai découvert. », précisait-il en répondant. Pris de culpabilité, Maria vint l’implorer à genoux. « Je… je suis désolé monsieur. Monsieur je vous jure que je ne voulais pas mettre ce microphone, sinon ils vous aurez arrêtez. C’était pour prouver votre innocence. C’est un policier qui m’a forcé monsieur mais vous n’avez pas kidnapper cet enfant n’est-ce pas ? », disait-elle en sanglot. À l’autre bout du microphone qu’elle portait, un policier prêt à intervenir épiait la conversation. « Je te faisais confiance… », les excuses et les pleures de Maria ne suffirent, elle se fit abatte d’une balle dans la tête par son patron. Le coup de feu retentit dans le microphone. À l’autre bout du fil, le policier s’agita. Il sortit de sa voiture et courut vers la demeure.
Ainsi, le beau-père revint s’asseoir à côté du jeune homme qui s’était introduit chez lui, le jeune homme qui se faisait er pour Wil, le fiancé de sa fille. L’homme s’asseyait. Wil pouvait sentir qu’il était plus tendu. Il se servit un verre d’eau et déposa l’arme de poing qu’il avait ôté à Leonardo et un couteau de cuisine devant lui. « Wil… ou quelque soi votre prénom. Jouons à un dernier jeu. Donnez-moi une phrase, une affirmation, quelque qu’elle soit, si cette phrase est fausse, je vous tranche la gorge… mais si cette phrase est vraie, je vous mettrais une balle dans la tête. », annonçait le beau-père. Wil réfléchit quelques instants. Le menton levé, il répondit : « Vous allez me tranchez la gorge… c’est ma réponse, vous allez me tranchez la gorge. », le beau-père était décontenancé face à cette réponse. Il hésitait.
C’est à ce moment précis, que j’ai gagné. Si il choisit de me trancher la gorge cela voudra dire que ma phrase "vous allez me tranchez la gorge" était bien vraie. Or si cette phrase est vraie, il est censé me mettre une balle dans la tête, c’est donc ainsi qu’il doit me tuer. Mais si il choisit de me mettre une balle dans la tête ma phrase "vous allez me tranchez la gorge" serez donc fausse et dans ce cas d’après sa règle si cette phrase est fausse, il doit me trancher la gorge. Et nous revoilà au problème de départ. En résumé il ne peut faire ni l’un ni l’autre. Enfin, à moins qu’il triche. Et c’est précisément ça qui m’a donné la victoire. C’est quelques petites fractions de seconde là, ce court instant durant lequel ce bon joueur n’a pas pu se résigner à tricher, à briser ses propres règles en me mettant simplement une balle dans la tête, maintenant. Ce minuscule petit moment d’honneur, où il ne pouvait se saisir de la victoire si cela voulez dire transgresser les règles de l’art.
Ainsi, Wil se leva, une arme de poing à la main, il mettait en joug l’homme. L’arme qu’il tenait en main était celle à côté de la cave où était enfermé Maxim, celle qui était entreposé à côté du tableau de Sofra Tcheze. Voilà ce qu’avait fait le jeune homme durant l’absence du beau-père, il s’était introduit dans la cave pour subtiliser cette arme. « Félicitations vous avez gagnez. Vous pouvez aller prendre le tableau. », se résilia le beau-père, reconnaissant sa défaite. Il sirota son verre d’eau. Mais Wil ne bougeait pas. « Vous… vous n’êtes pas venu pour le tableau… vous êtes venu pour moi ? Pourquoi pour moi ? », se demandait l’homme. Pourquoi… si vous vous demandez toujours pourquoi ? Pourquoi est-ce que je suis là, pourquoi est-ce que maintenant je n’ai pas vouloir l’air de voler quoique ce soit mais plutôt de l’éliminer, si vous ne savez pas pourquoi, c’est que vous n’avez pas été assez attentif aux détails.
À cet instant précis, le policier fit irruption dans la demeure, arme à la main. Il s’écria "police". « Finalement j’aurais bien voulu vous avoir comme gendre. », Wil faisait non de la tête en écoutant les propos du beau-père. « Je ne suis pas comme vous. », répondit-il. Cela fit sourire le beau-père. « Bien sûr que si. Je suis l’homme attaché à une chaise dans votre cave. Sauf que moi je n’ai pas eu le cran de l’abattre moi-même. », déblatérait l’homme l’air satisfait. « Moi non plus. », rétorqua Wil. Il déposa l’arme sur la table alors et l’a fit glisser à l’autre bout avant de s’éclipser. L’arme fut récupéré à l’autre bout de la table par Maxime qui avait survécu au tir de Wil grâce à une plaque métallique qu’il lui avait glissé dans la poche de sa chemise. Le jeune homme sans langue n’émettait que des geignements alors qu’il visa l’homme responsable de tous ses tourments. Au même moment, le policier entra dans la pièce. « Police ! Posez votre arme ! », les nombreuses sommations du flic ne suffirent guère. Maxime tira et le flic tira. « Putain… », s’indigna l’homme des forces de l’ordre. Il analysa les lieux en s’avançant dans la pièce et vit Wil revenir dans la pièce, vêtu d’un blouson et d’une casquette bleue tout en tenant boîte à outil. Il poussa un cri de surprise mêlé à de la peur. Le policier l’avait mis en boug mais baissa vite son arme. « Qu’est-ce que vous faites la Monsieur ?! »
« Mais qu’est-ce qu’il se e ici ?! », s’agitât-il affolé. « Vous êtes l’électricien ? », supposait le policier. « Oui, je reparais… », le policier l’interrompit en lui disant de s’en aller. « Protégez moi… protégez moi… », répétait-il complètement sous le choc. Il sortit de la pièce et regagna immédiatement son calme. Sortit de la demeure et retira sa veste et sa casquette bleue pour récupérer ses affaires. Mission accomplie.
Scénario par Wil Aime. Gendre idéal.
![Pour ceux que j’aime-[C] L’histoire au départ est assez simple. Je dois rencontrer pour la première fois mon futur beau-père.](https://image.staticox.com/?url=http%3A%2F%2Fpm1.aminoapps.programascracks.com%2F8688%2Ffc166f79a2a42aa2225fcec7fb2cf28435d26897r1-640-427v2_hq.jpg)
Comments (5)
C'est bien écrit :relaxed:
J'ai direct reconnu, dès les premières phrases :heart_eyes: :relaxed:
Je pensais pas que c’était si connu que ça
Répondre à 𝑩𝒍𝒐𝒐𝒅 𝑻𝒂𝒍𝒐𝒏-岩
Je pense pas que ce le soit ahah, c'est sûrement une coïncidence que l'on connaisse ça tous les deux !! Après ça se trouve d'autres personnes se manifesteront :see_no_evil:
Répondre à: 𓈊 :dizzy: 𒀭𝐀𝐞𝐭𝐲𝐦 ! 𖤩 :bouquet: ૮₍ ˃̵͈᷄ . ˂̵͈᷅ ₎ა
Personne pour le moment xD